Symptômes
- Douleur qui part de la nuque et descend dans le bras suivant un trajet spécifique
- Sensation de décharges électriques (ressentie par près de la moitié des patients)
- Douleur intense pour plus de la moitié des personnes touchées
- Douleurs souvent plus fortes la nuit (pour 75% des patients)
- Fourmillements et sensations anormales dans le bras ou la main
- Perte de sensibilité ou de force dans la zone touchée
- Faiblesse musculaire dans certaines parties du bras ou de la main
Comprendre le mécanisme
La névralgie cervico-brachiale se produit quand un nerf est comprimé à sa sortie entre deux vertèbres du cou. Cette compression est souvent due à une hernie discale (quand le disque entre les vertèbres sort de sa position normale) ou à l'arthrose (usure des articulations). La compression du nerf provoque une inflammation qui perturbe son fonctionnement normal. Cette irritation déclenche des signaux de douleur qui se propagent le long du nerf jusque dans le bras.
Ce qui soulage
- Prise en charge précoce combinant médicaments et rééducation
- Exercices réguliers pour renforcer les muscles profonds du cou
- Correction des mauvaises postures au travail et dans la vie quotidienne
- Éducation thérapeutique pour comprendre et gérer sa douleur
- Le traitement médical adapté permet une amélioration chez près de 80% des patients
Ce qui aggrave
- Positions maintenues longtemps (comme travailler sur ordinateur)
- Mouvements répétitifs ou brusques du cou
- Port de charges lourdes ou activités avec vibrations
- Stress qui peut amplifier la perception de la douleur
- Mauvaise qualité de sommeil ou position inadaptée pour dormir
Traitements & Solutions
- Diagnostic important : Un examen clinique est essentiel, parfois complété par des examens d'imagerie comme l'IRM pour les cas persistants.
- Traitements médicamenteux :
- Kinésithérapie :
- Autres options (pour les cas résistants) :
Quand consulter en urgence ?
Signes d'alerte qui nécessitent une consultation rapide :
- Perte de force progressive dans le bras ou la main
- Problèmes pour uriner ou aller à la selle (signe de compression de la moelle épinière)
- Disparition des réflexes lors de l'examen médical
- Douleur qui persiste malgré un traitement bien suivi pendant plus de 6 semaines
- Antécédent de choc important ou suspicion de tumeur